Électrification au Cameroun : La Banque mondiale propose un nouveau programme de financement

La mission conduite au mois de mars par Cheick Fantamady Kante, Directeur des Opérations pour la région Afrique de l’Ouest et du Centre, avait pour objectif d’élaborer une nouvelle opération de financement destinée à soutenir le secteur de l’électricité au Cameroun.

La mission d’identification visant à élaborer une nouvelle opération de financement destinée à soutenir le secteur de l’électricité au Cameroun s’est achevée le 21 mars. Elle était conduite par Cheick Fantamady Kante, Directeur des Opérations pour la région Afrique de l’Ouest et Centrale (Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo, Gabon, Guinée Équatoriale). Durant leur séjour au Cameroun, étaient inscrits dans l’agenda des représentants de la Banque Mondiale la rencontre des différents acteurs clés du secteur énergétique afin d’évaluer les besoins réels et de définir les priorités d’investissement nécessaires pour améliorer les infrastructures existantes.

Au cours de ladite mission, cette délégation a été reçue en audience, le 17 mars dernier, à Yaoundé par le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba. Il ressort de ces échanges que les priorités d’investissement identifiées pour améliorer l’accès à une électricité fiable au Cameroun reposent sur la production et le transport de l’énergie, la lutte sans merci contre la fraude, la migration des poteaux en bois vers des infrastructures plus solides et le renforcement des capacités dans le secteur.

Face au Minee, « le Cameroun est un pays exemplaire, source d’inspiration pour d’autres nations comme Madagascar, qui souhaitent s’inspirer de l’expérience de Nachtigal », a déclaré M. Kante, saluant les efforts déjà réalisés par le pays dans ce domaine.
Pour un développement énergétique durable, le nouveau programme multi-phases (MPA) vise à soutenir le redressement du secteur énergétique camerounais, améliorer l’accès à une électricité fiable, pour le développement économique et social sur tout le territoire national.

Par Crescence Yolande AKABA, Cameroun

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