Transfusion sanguine: La France vole au secours du Cameroun

Le programme d’aide présenté le 03 avril dernier, par le Dr Jean-Baptiste Dufourcq, conseiller Santé régionale de l’ambassade de France au Cameroun au ministre de la Santé Publique (Minsanté), Manaouda Malachie prévoit une collecte de deux cent mille poches de sang.

Par Crescence Yolande AKABA, Cameroun

La demande en poches de sang va sans cesse croissante dans les formations sanitaires du Cameroun. Face à cette triste réalité, le Centre National de Transfusion Sanguine peine à couvrir les besoins des patients. L’aide de la France vient redonner du baume au cœur des autorités sanitaires camerounaises. Notamment le ministre de la Santé Publique, Manaouda Malachie qui dans sa prise de parole, au cours d’une audience accordée le 03 avril dernier, à une délégation conduite par le Dr Jean-Baptiste DUFOURCQ, Conseiller Santé régionale de l’ambassade de France au Cameroun, a salué cette initiative qui démontre, une fois de plus, que le pays d’Emmanuel Macron est partenaire sûre dans le domaine sanitaire.

Initié en 2021, ce programme qui vise la collecte de deux cent poches de sang met aussi un accent sur le renforcement des capacités des différents acteurs ainsi que la société civile qui œuvre aux côtés des pouvoirs publics afin de mener à bien cette tâche. Selon le calendrier établi, la première phase du projet dont la mise en œuvre sera précédée des descentes sur le terrain afin d’identifier les cibles concernées par la formation, démarre dès le mois de juin 2025. Pour un début, il prendra en charge 50 personnels techniciens, dont 30 techniciens de la transfusion sanguine et 20 personnels des banques de sang de certains hôpitaux. Les régions concernées par cette phase sont le Grand -Nord, l’Est et le Sud. Une fois la ressource humaine outillée, elle formera à son tour les associations appelées à se déployer en communauté au cours de la seconde phase. Pour la survie des nombreux patients dans le besoin, le Centre National de Transfusion Sanguine est appelé à ne pas dormir sous ses deux oreilles mais à davantage se mobiliser dans la multiplication des activités de collecte des poches de sang.

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